_Darkness&Moonlight - Suite [PV : Yami']

Les vampires, tous des gens cruelles qui ne pense qu’à leur petite personne. Manger, effrayer les enfants et dormir le jour. Depuis toute petite, Mady’ croyait aux être magiques comme les fées, les trolls et les licornes. Elle avait vécu toute son enfance dans les conte de se genre et s’était formé un monde appart, dans sa tête. Là où elle serait réellement une princesse, en haut d’une tour prisonnière d’un dragon et qu’un prince charmant viendrait la sauver. Un conte magnifique qui est entièrement crée par son imagination. Le seul hic, dans cette incroyable vérité, c’est que la bête qui retenait Madysson dans le château, était aussi son prince charmant qui essayait maintenant de faire quelque chose pour essayer de la sauver. Mady’ ressemblait à un légume dans les bras de son maître qui commençait à monter les marches 2 par 2. Un légume qui, était partit dans son rêve et revoyait cette fois-ci, non pas la belle princesse et le beau prince, mais elle revoyait toute la scène passé depuis le début. Un cauchemar qu’elle n’allait pas oublier si vite que ça ! La jeune princesse ouvrit les yeux un instant et elle vit la panique dans le regard de son héro/démon. Il avait encore le menton et le cou remplie du sang de Madysson. Quelques secondes s’écoula et arrivée près de la porte du dortoir des vampires, ses petits yeux se refermèrent tout seuls. Elle n’entendait pratiquement rien, juste des paroles indéchiffrables de la part de Yamiyo et elle ne voyait rien non plus. Sauf son ours en peluche, qui lui avait fait bien peur cette nuit là, qui était encore allongé dans la pièce noire. Tempi, elle irait le rechercher plus tard. Espérons qu’il ne lui arrivera rien.

Soudain, elle sentit son corps se poser sur un lit. Enfin un lit douillé où elle pourrait se reposer tranquillement. Voilà une bonne nouvelle ! Mais, oui parce qu’il y a un mais, Madysson, humaine et perdant du sang, était allongée sur un lit, le lit de Yamiyo et dans le dortoir des vampires, là où toutes les petites bêbêtes viennent se reposer. C’est comme si, Yamiyo la condamné à se faire dévorer dans une arène de lions affamés. Décidément, la nuit allait être très longue. Mais à vrai dire, là, elle entendit des paroles d’une voie qu’elle ne connaissait pas. Elle ouvrit les yeux, en essayant de se relever avec du mal. C’était la voie de Yamiyo l’humain qui était entrain de lui parler, et bien sure la voie était différente de celle du vampire qui l’avait dévoré. Il se trouvait là, assis sur le bord du lit, où sa princesse était allongée. Ne sachant plus très bien, où elle se trouvait, Madysson tendis la main à Yamiyo pour qu’il l’aide à se relever. La jeune fille n’était ni en colère, ni triste et encore moins de bonne humeur. Son visage reflétait la douleur et pour le moment, elle oubliait tout ce qu’avait put lui faire son maître.

[hj: désolé du manque d'inspiration xD]

Yamiyo savait ce qu'il faisait à présent. On aurait pu le traiter de fou, pour l'avoir conduite dans le dortoir même des vampires et pourtant. Cette heure-ci était l'une des leur, et donc le dortoir était complètement vide. Ils étaient tous sortis, afin de taquiner quelques humains du château, ou alors pour se promener avec leur esclave. Le nippon ouvrir la porte d'un coup de pied avisé, alors qu'il tenait encore dans ses bras la malheureuse fille qui lui avait servi de repas. Sans même allumer une lumière, il s'approcha d'un des lits du fond, celui qu'il s'était approprié à son arrivée, et l'allongea délicatement sur celui-ci. Le jeune homme se retourna, scruta d'un regard perçant la grande pièce dans laquelle ils se trouvaient, fit quelques pas hasardeux devant son lit, finit par tirer les rideaux du côté donnant sur la porte d'entrée, et s'installa près de Madysson. Une sensation étrange l'avait envahi. A la fois de la crainte, à la fois de l'inquiétude, à la fois du bien être ( après tout, il était rassasié ), mais aussi l'impression qu'il venait de s'attacher à elle, comme si des fils invisibles les reliaient. Comment était-ce possible ? Bien que ses paupières étaient closent, il se risqua :

- Je suis désolé. Qui que tu sois, je suis vraiment désolé.

En effet, sa voix avait repris ses intonations habituelles, le son rauque semblait s'être envolé. Par chance, la jeune fille ouvrit les yeux, ce qui laissa échapper un faible " Yokatta " de son futur maître, qui se releva immédiatement. Elle reprenait ses esprits, c'était déjà ça.
Sans savoir que dire, il se contenta de prendre sa main dans la sienne, afin qu'elle puisse se redresser. Il tentait d'avoir les mouvements les plus doux possibles, de ne pas l'effrayer à nouveau.

- Est-ce que ... ça va ?, lui demanda-t-il d'un ton pour le moins hésitant.

Non, ça n'allait pas. Il venait de lui lacérer le cou, de lui boire son sang, de la blesser gravement. Et même s'il savait tout cela, il avait posé la question surtout pour se rassurer un peu lui-même. Yamiyo ouvrit à nouveau la bouche, s'apprêtant à ajouter quelque chose, la referma, l'ouvrit à nouveau mais garda tout de même le silence. A vrai dire, il ne savait plus quoi dire. Il se contenta de tourner le dos à Madysson, pour allumer une petite lampe près du lit, qui l'éclaira entièrement. Qu'il ait au moins la politesse de montrer son véritable visage. Miyo soupira, passant sa main dans ses cheveux aux reflets roux, et préféra aller coller son nez à une vitre, sentant le regard de la demoiselle dans son dos, ce qui ne fit qu'empirer les frissons qu'il ressentait. Au moins, si elle voulait partir, courir, s'enfuir du dortoir, loin de lui, elle le pouvait. Il ne l'en empêchera pas. La voix était libre. Alors pourquoi restait-elle là ?

- Je suis désolé ...

Au risque de se faire passer pour un disque raillé, il murmura à nouveau son pardon, fixant un point de l'horizon, derrière la fenêtre contre laquelle il avait collé son front afin d'éviter de croiser à nouveau le regard de Madysson. Il se sentait lamentable et fautif, ce qui était le cas.

Tout lui revenait d’un seul coup, d’un seul. Des mouvements de son ours en peluche jusqu’au tombage dans les pommes de la demoiselle qui se touchait son cou recouvert d’un bandeau. Cela faisait horriblement mal. Son regard se tourna vers son maître qui était debout, le nez collé à la vitre qui avait l’air complètement dépassé par la situation. Etrangement Mady’ avait de la peine pour lui. C’est vrai qu’elle aurait du lui en vouloir à mord et partir de la chambre en claquant la porte et en lui collant une gifle mais ce n’est pas se qu’elle fit. Soupirant en écoutant son cœur et non sa tête, la jeune fille essaya de se lever. Elle réussit donc et alla à coté de Yamiyo qui pouvait désormais la voir avec le reflet de la vitre. Madysson posa sa petite tête brune contre l’épaule de Yamiyo. Un câlin, c’est mieux qu’une baffe en pleine figure pas vrai ?! ;) Pourquoi faisait-elle ça ?! Peut être voulait-elle tout oublier pour cette nuit et aussi parce que ce n’est pas du tout son genre d’en vouloir à des personnes qui ont des problèmes qu’il n’arrive pas à gérer. Et c’était exactement ce que Madysson ressentait à propos de son maître. Elle ferma ensuite ses petits yeux et lui dit ensuite :

« C’est pas grave, c’est dans ta nature… Tu peux pas lutter indéfiniment contre ça.
Mais pourquoi tu t’en veux tellement de m’avoir fait ça. Tu devrais te réjouir d’avoir eut à manger, non ?! »

Si maintenant elle devrait rester là pour le restant de se jours, il fallait bien qu’elle se fasse des amis, et même si Yamiyo est un vampire qui l’a dévoré sans scrupule, elle voulait être plus proche de lui. Et qui sait, peut être qu’il ne recommencera plus si ils sont amis … Un petit sourire sur les lèvres, Madysson s’approcha de la bouille de son maître et lui fit un bisou sur la joue et retourna ensuite s’assoir sur le lit. La lumière de la petite lampe éclairer le doux visage de princesse Madysson qui jouait avec ses doigts en regardant le planché de la chambre. Pourquoi est-il si mystérieux avec elle ?!

« Tu crois que je vais rentrer chez moi un jour ?! »

Cette question sortit toute seule de sa petite bouche. La tristesse revenait à la charge. Ses parents lui manquaient terriblement ainsi que son téléphone portable. Au fond elle, Madison espérait qu’elle rentrerait bientôt chez elle et que se mauvais moment qui venait de se passer soit totalement effacé de sa mémoire. Mais c’est dur d’oublier quand on a mal !

Yamiyo eut un léger sursaut lorsque Madysson posa sa tête sur son épaule. Il rouvrit les yeux, qu'il avait fermé l'espace d'un court instant, et observa leur reflet dans la vitre. Il ne connaissait même pas son nom, tout comme elle ne connaissait pas le sien. Il avait été violent et répugnant avec elle. Mais il savait pourtant qu'à présent, un lien les unissait tous les deux, un lien étrange et étonnant, un lien qu'il avait toujours détesté. Il le pressentait. D'autant plus qu'elle lui adressait la parole de façon si familière, comme si elle le connaissait, comme si elle arrivait à lire ses pensées, bien qu'ils venaient de se rencontrer. Pourtant, ça ne le dérangeait pas. Au contraire, ça le réconfortait.

- Me réjouir ? J'm'étais juré de plus recommencer. J'ai peur de devenir comme eux. Comme tous les autres. Je crois qu'ils me font peur.

Yamiyo baissa les yeux. Il n'y avait jamais vraiment réfléchi avant. Ce sentiment lui était resurgi d'un seul coup. Et s'il ne les détestait pas ? Et si, en fait, il en avait peur ? C'était une chose très probable. La crainte qu'il avait ressenti lorsque son frère avait tué ses parents, lorsqu'il l'avait touché puis mordu, il devait l'éprouver face aux autres vampires, inconsciemment. Être soi-même un être maléfique et en avoir peur. Etrange mais pas impossible.

La question que Madysson posa par la suite le surprit à nouveau. Que pouvait-il lui répondre ? Lui-même n'en savait strictement rien.

- Peut-être. Peut-être pas.

Au moins, il était franc, même si la réponse ne servait pas à grand chose. Il ne s'était jamais demandé si les humains allaient pouvoir retourner d'où il venait un jour. Le plus probable serait de dire non. Cette pensée lui serra le coeur. Lui, il pouvait partir quand bon lui semblait, et revenir à sa guise. S'il était là, d'ailleurs, ce n'était que par son propre choix. Mais eux, c'était tout autre chose. Ils étaient comme attachés à ces lieux une fois qu'ils se réveillaient là. Souvent même attachés à l'un des monstres du château. Et Madysson l'était elle aussi, depuis moins d'une heure.

- Ton nom, c'est quoi ?

Le jeune homme se tourna vers elle, osant à nouveau affronter son regard, le sien s'attardant un instant sur le bout de tissu qu'il avait attaché à son cou un peu plus tôt. Un fin sourire étira enfin ses lèvres. Elle ne l'avait pas fui. Elle était restée près de lui et semblait faire comme si rien ne s'était passé. Il pouvait s'estimer très chanceux, et surtout apaisé.

Cette nuit là aurait été d’un grand chamboulement dans la vie tranquille de Madysson. Après une bonne heure de repas pour Yamiyo et hop la voilà lié à lui comme si c’était sa petite sœur. Enfin, plutôt une esclave, maintenant… Et tout en gardant sa petite bouille d’enfant, la jeune fille ne souriait pas. L’idée qu’elle avait dans la tête ne la réjouissait guerre. Madysson devait se faire une raison et accepter, qu’elle ne reverra peut être jamais ses parents. La tête toujours baisser, les larmes commençaient à monter, elle aurait tellement voulut les revoir et de leur dire un simple, mais important « je vous aime » ! La voie tremblante, la petite princesse lui donna son prénom.

« Madysson Owen ! Et toi ?! »

Des larmes coulaient sur ses joues à la prononciation de son nom de famille qui faisait toute la différence pour elle. C’était trop dur de s’imaginer, changer totalement de vie et changer aussi toute sa famille, même si les vampires et les humains du château allaient faire partie de sa nouvelle « famille d’accueil ». Elle ajouta ensuite en essuyant un peu l’eau sur sa joue :

« Même si je ne suis plus une Owen. »

C’est vrai que la peine de Madysson était compensable, qui voudrais quitter des êtres chers comme ses parents ou ses frères et sœurs pour vivre une vie qui s’annonçait être un calvaire et ne plus jamais les revoir ?! En tout cas, notre demoiselle en larmes ne se doutait absolument pas qu’on pouvait faire se genre de chose avant les fameuses paroles de son nouveau « père ».
Prenant l’oreiller contre son ventre qui lui faisait beaucoup moins mal que lorsque le gros ivrogne l’avait balancé contre le mur et leva sa petite tête vers Yamiyo qui la regardait bizarrement. La conversation de la vie privée et des sentiments de Yami allait continuer avec la question de Mady’.

« La tentation était trop forte, c’est ça ?! »

Les yeux de Madysson devenaient rouges. Non pas rouge de rage et d’envie comme l’étaient ceux de son maître 1 heure avant, mais rouge, car elle pleurait encore, seulement en silence.
Puis son regard s’intensifia. Melle Owen était une très bonne conseillère avant et ce n’est pas en arrivant ici, que la demoiselle à perdue ce léger don qu’elle possédait. En baissant la tête légèrement sur le coté, elle se leva et sans savoir comment, elle alla prendre Yamiyo dans ses bras. Drôle de coïncidence pas vrai ?! La jeune fille était entrain de ressentir comme de l’affection envers son nouveau « père » et il ne faudra pas s’étonner qu’elle lui bondisse souvent dans les bras. Car Madysson est très câlins ! =) En fermant les yeux, toujours dans les bras de Yamiyo, elle lui dit doucement :

« Si c’est ce qui doit arriver, laisse faire, et tourne le ensuite à ton avantage. Si jamais t’as peur d’être comme eux et que tu les déteste, sers toi de se que tu es pour leur faire une leçon. »

» Yami\'Chan\'S Liinks