I WANT BE FREE [ Maîîîîtreuuh =) ]

J'aurais très bien pu essayer de fuir dès le début.. Mais pour fuir où ? Si j'étais partie de chez moi ce soir là, ce n'était pas pour y retourner. Mon père devait être heureux de mon départ.. Plus d'histoire a la maison.. Un rêve pour lui.. Bien plus qu'un rêve pour lui.. Un paradis. C'est dans cette salle de bains, ou il n'y avait personne, que je prenais ma douche, l'eau brulante coulait sur mon corps et me permettait de me détendre un peu. Ici, c'était la chose la plus difficile a faire. Se détendre.. Comment rester calme avec toute ces créature autour de moi ? Sérieusement c'était impossible.. Les yeux fermés, j'immortalisais chaque seconde de cette détente dans ma morne de vie.. Oubliant tout de mon passer, mais le problème étant, que mes flashbacks reprenaient de plus belle. Ces flashs qui me détruisaient..

Je ne devait plus y penser, je devais penser a autre chose.. Après tout, si j'étais ici, c'était par chance, je ne me voyais plus en train d'obéir a mon père comme si j'étais son esclave, mais résultat, je me retrouve esclave a une personne que je ne connais pas. Que je ne vois pratiquement jamais.. Je finis de me rincer, puis j'essorais mes cheveux tout en prenant de mon autre main, ma serviette que j'enroulai autour de moi. Des frissons apparurent sur ma peau lisse et douce, il y avait un air froid, pourtant la porte était fermée. Je me retourna légèrement pour vérifier que celle ci le soit bien, mais elle était entre - ouverte. Surement les courant d'air..

Je poussa un petit soupire puis mis mon bas de sous vêtement sous ma serviette. Je me demandais ce qui allait bien se passer cette nuit. J'avais finit par prendre le rythme des vampires, dormir le jour, vivre la nuit, ce qui n'était pas très sécurisant pour moi..

I WANT BE FREE

Comment rester seule alors que l'endroit ou je me trouvais était remplis de créatures sanguinaire, mais non seulement de vampires, mais aussi d'humains. Et sans être narcissique ou je ne sais quoi d'autre, je les trouvais stupide. Tous voulaient s'échapper, mais ils n'avaient rien compris.. Ils n'avaient pas compris qu'on resteraient ici. Peut être pas toute notre vie, car peut être qu'un événement changeras nos pauvre destins condamné a errer ici, ce que j'espérais tout autant que les autres, certes, mais de là a essayer chaque jour de trouver une faille.. Non merci.. Je m'épuiserais pour rien, et pour le moment, il fallait que je l'admète, j'étais déjà mieux traité que les autres. Je n'étais pas au plus bas, et c'était déjà une chose positive dans ce monde négatif..

Négatif ? Voilà encore une chose négative, se faire observé tout le temps.. Quoi que je fasse, c'était toujours pareil, toujours observé, toujours cette impression d'être suivie pour la moindre faute ou je ne sais quoi d'autre. Je sursauta alors en entendant une voix familière. Une voix froide, effrayante.. Une voix que je n'aurais jamais dut et voulut entendre, surtout ce soir. Un soir ou je me sentais plus fragile que d'habitude. Finalement, je ne pourrais jamais me trouver seule ici ><. Je sursauta légèrement en entendant cette voix, je regarda autour de moi, ou il était planqué l'enfoiré >< [ xD ] ?. Bref, je ne savais pas ou il était, je poussa un soupire, je ne chercha même plus a chercher une silhouette de mon regard.

« Ça vous a plait de m'espionner a ce que je vois.. »

Siffla je entre mes lèvre légèrement tremblante, sa présence me stressais, mais j'avais beau le caché, je n'y arrivais pas.

Évidemment, comment pouvais je savoir qu'il était sur l'armoire, d'ailleurs, qu'elle drôle de cachette.. Quoi que.. Au moins il voyait toute la salle sans qu'on le voit lui. M'enfin.. Oui je stressais, rien que de savoir qu'il me voyait me mettait mal à l'aise, d'autant plus qu'apparemment il était là depuis un bon bout de temps. Je me pinça les lèvres, j'étais de dos à l'armoire, donc face a la porte d'entrée encore entre - ouverte, je m'attendais à le voire ici, entrer dans la salle, d'ailleurs toute les preuves menaient a la porte entre-ouverte. Je murmura:

« Vous me dégoutez.. »

Il fallait vraiment être obsédé, voir taré pour observer une fille sous la douche. Les garçons comme ça, je les détestaient, souvent des Bad Boys comme au lycée.. Quand j'y allais encore.. Il me dégoutait, certes, mais j'éprouvais tout de même de l'admiration pour lui.. pourquoi ? Après tout, s'il n'avait pas été là pour m'enlever, je serais encore dans ma chambre a pleurer et a souffrir des coups de mon père.. C'est alors que sans même rien entendre, je sentit sa présence juste derrière moi, puis il souffla dans mon cou encore humide. Un souffle froid, ma peau frissonna de plus belle.. D'horreur, de froid, et sans doute de peur. Oui.. De peur.. Mais j'étais bien trop cachotière pour le montrer bien qu'il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Je sentis alors ses doigts fin glissés sur mon épaule. Je déglutie avec difficulté, puis me pinça les lèvres pour enfin dire:

« Laissez moi tranquille.. »

Je pouvais sentir ses canines pointues sur ma peau, je me mordais la lèvre inférieure, de peur qu'il me plante ces affreuse dents, dans mon cou. Non.. Je ne voulais pas qu'il me morde, mais en entendant sa phrase, je ne pu m'empêcher de déglutir a nouveau. Je ne voulais encore moins y retourner.. Pas là bas.. Pour rien au monde je voudrais revoir ces visages, cette maison, et encore moins la pièce qui me servait de chambre. Il jouait avec moi, il jouait avec mon passer.. Je détestais ça. Je tenais la serviette dans mes mains pour ne pas qu'elle tombe mais je l'agrippait comme si j'appréhendais de recevoir un coup, une morsure ou je ne sais quoi d'autre..

« Jamais.. Je préférerais mourir que d'y retourner.. »

Non, jamais je ne le laisserais m'emmener là bas. Je préférais subir je ne sais quoi plutôt que devoir y aller. Je fut légèrement rassurée lorsqu'il s'éloigna de moi, je finit par reprendre mieux la respiration que j'avais couper. J'étais méfiente, j'entendis donc qu'il remonta sur l'armoire, ainsi donc c'était là qu'il était caché ? La prochaine moi je regarderais partout avant de me dévêtir..

« Et alors..? Vous voulez une médaille peut être..? »

Dis je froidement en me retournant légèrement vers lui.

« Sachez bien que je n'éprouve aucune peur venant de vous.. Alors gardez vos menaces.. »

Biensûre.. Je mentais.. September était la personne ici qui me faisait le plus peur..

Constance pouvait le prendre pour une personne naïve mais pas idiote, bien qu'elle ne le pensait pas, "Bien sure, t'es vachement convaincante quand tu t'y mets! Tu as le visage avide, les yeux dénués d'expressions sans compter les frissons, et tu prétend ne pas avoir peur ??" En temps normal, la jeune femme n'aurait pas dit un seul mot, qu'il soit gentil, ou méchant, aucun son ne serait sortit de sa bouche! La jeune femme n'avait jamais été très bavarde, elle était même extrêmement discrète.. Parler..? Pour dire quoi ? La jeune femme sentait les baisers de son maître descendre le long de son cou jusqu`à son épaule. Dès qu'il faisait un mouvement avec ses lèvres sur sa peau, elle avait ces papillons dans le ventre qui ne cessaient de bougés. Tant qu'a faire, ne pas le prendre pour un con.. Il savait qu'elle avait peur, pourtant, elle l'aurait bien répété, pour ne pas passé pour une fille soumise, peureuse et je ne sais quoi d'autre.

“ Je n'ai pas le droit ? ”

Son maître replongea son regard dans celui de la jeune femme, encore une fois.. Il avait vraiment un dont pour la mettre mal - à l'aise.. Il fallait dire que tout la rendait mal - à - l'aise en ce moment.. Constance sentie la main froide et douce de son maître se posée sur la sienne pour enfin la serré doucement, elle fut parcourue d'un frisson, cette fois ci, pas de peur et de dégout. Un frisson.. Disons.. Agréable.. Ses yeux étaient écarquillés, mais elle les réouvrit, comme si elle espérait se réveillé d'un rêve.. Mais non, lorsqu'elle ouvrit les yeux, ce n'était pas son plafond qu'elle vit, mais September, le regard planté dans le sien.. Mais une chose avait changé.. Son regard.. Quelques minutes avant, elle aurait tout fait pour détourné le sien, mais à présent elle en restait presque intrigué. Toute la haine qu'il refoulait dans ses yeux avait disparu.

“ Si je n'a pas le droit, repousse moi Vénus. ”

Comment pouvait - elle le repoussé si elle n'en avait même pas la moindre envie ? D'ailleurs pour cela, elle se sentait honteuse.. Honteuse de ne rien pouvoir lui répondre, honteuse de ne pas réussir à le repoussé. Et honteuse de ne plus se reconnaître elle - même. Jamais elle n'avait eut a repoussé quelqu'un, personne ne s'était approché d'aussi près d'elle, que lui. Les lèvres de Constance tremblaient légèrement, elle finit par baissé la tête.. N'osant plus croiser ce regard..

Ce regard... Ce garçon... Elle s'en souviendrait surement longtemps, ou peut être, justement, pas assez longtemps... C'était dure de tenir, chaque heures, chaque minutes, chaque secondes, elle bouillonnait de l'intérieur, elle voulait que tout ça se finisse, elle ne voulait plus voir la réalité en face, elle était si dure. La pauvreté dans le monde, les guerres, mais aussi les maladies mortelles, comme le cancer, cette maladie emplis de souffrance. Oui, elle la connaissait bien, ce virus dévorait les gens de l'intérieur jusqu'à ce qu'il prenne le cœur pour enfin faire en sorte qu'il ne puisse plus battre.. Peut être était - ce ces "hallucinations psychotiques" qui la rendait vulnérable en ce moment ? Qui sait ? Si elle ne pouvait plus prendre l'air sans avoir peur de quelque chose... Elle ne pourrait sans doute pas se détendre ici.. Et ne jamais se détendre entraînait de grave séquelles. Mais Constance réussie tout de même a se calmer, une crise maintenant ? Non, elle ne voulait pleurée.. Pas ici.. Pas devant lui.. Une fois son sang-froid pris en main, elle releva son regarda dans celui de son maître qui lui tenait la main.

“ Tu n'as plus rien à dire ? Ça m'étonne de toi ”

« C'est que vous me connaissez mal.. Vous croyez tout connaître de moi, simplement car vous pouvez lire ce qu'il y a ici.. »

Avec un peu d'hésitation.. Même beaucoup, elle finit par désigné sa tempe du doigts, puis elle continua:

« Mais au fond.. Savez vous ce qu'il se passe là..? »

Elle baissa sa main gauche sur le torse de son maître, à une place bien précise, elle avait posée sa main sur l'endroit ou se trouvait le cœur. Constance ne savait pas ou avait - elle eut le courage de faire ça, mais elle l'avait trouver. Ces mots étaient sortit comme un "bonjour".. Tout seul.. Comme si ils avaient eut besoin de sortir. Ce n'était pas une question, c'était plus une façon de dire qu'il pourrait faire quoi que ce soit, Constance serait toujours aussi cachotière, envers lui, comme envers les autres.

“ J'te fais si peur que ça ? ”

« Vous le savez autant que moi.. Vous savez très bien que j'ai peur de vous.. N'essayez pas de me faire cracher le morceau juste parce que vous avez envie de vous sentir supérieur en entendant ces mots sortir de ma proche bouche.. »