À la fontaine, jamais tu ne boieras...(PV Amanda )

Il était tard. Arcadio n'avait qu'une envie, s'asseoir à la fontaine pour souffler un peu. On venait de lui attribuer un esclave épouvantable. Il gaffait tout et semblait faire exprès, ce qui avait le don d'agacer le vampire , qui avait faillit le mordre jusqu'à lui arracher la peau du cou! L'esclave chanceux, avait évité le pire grâce à un vase de l'époque médiévale qu'avait offert un ami d'Arcadio à ce dernier. Que vient faire un vase là-dedans? À la dernière minutes , Arcadio le prit et le lança à bout de bras, laissant le temps à son nouvel esclave de prendre la fuite. Il serait viré et il en profiterait pour s'en faire un petit gueuleton!

Pourquoi ne trouvait-il pas d'esclave convenable? Il ne tenait pas vraiment à les martyriser! Seulement à avoir ce qu'il leur demandait. Aparemment, il en demandait trop... Ah... Il était loin le temps où lui-même était humain! Plus rien ne lui était précieux de ce temps oublié. Sa famille était hautaine et froide et il se sentait plus à sa place ici, avec les autres de sa race. De toute façon, ils étaient morts depuis le temps!

Plusieurs personnes venaient à la fontaine pour y découvrir des choses sur eux-même, réfléchir, philosopher ( ça c'était le genre d'Arcadio.) ou encore y venir accompagné et à la rigueur, y voir le reflet de la personne aimée. Dans son cas, il n'y avait encore vu personne . Depuis qu'il était vampire, il n'avait eu aucune compagne. Bien sûr quelques aventures mais rien de sérieux. Cela ne le dérangeait pas vraiment. Il ne sentait pas de vide en lui. Arcadio était patient, même après 49 années passé seul. Rien ne sert de courrir à qui sait attendre! Qui sait? Il serait peut-être le reflet dans la fontaine pour quelqu'un?

Pour l'instant, il était assit parterre, appuyé contre la pierre froide de la fontaine et était perdu dans ses pensées.

C’était une magnifique nuit qui s’offrait à moi ce soir, il devait être minuit passé, je me leva m’habilla et parti dehors. Il faisait tellement bon ici, il y avait un moment que je n’était pas sortie respirer à cause de mon maître qui me prenait tout mon temps. J’avais eu plusieurs fois l’envie de le tuer mais aujourd’hui cela m’était impossible, je l’aimais bien trop pour faire souffrir une dernière fois son cœur.

Je marchais à la lueur du clair de lune, dangereux me direz-vous avec tous ces vampires qui rôdent par ici. Je traversais un bout des jardin me dirigeant vers la fontaine. J’étais vêtue d’une petite robe rouge sang, les cheveux remontés en un chignon vite fait, mes yeux brun brillait à la lueur de la lune, j’étais bien, je me sentais en sécurité mais je ne savais pas vraiment pourquoi…Je continuais de marcher pour arriver

Je pensais à la période où j’étais encore libre, les soirées passées avec mon père à regarder la télé et en mangeant du popcorn à se faire exploser le ventre. Ah..que ce temps était si beau…Je fût vite ramenée à la réalité par un coup de vent furtif. J’étais là à n’être qu’un vulgaire jouet pour mon maître.

J’arrivais enfin à la fontaine ne faisant pas attention à ce qu’il pouvait y avoir autour où de présent ici, je m’asseyait au bord de la fontaine tout en chantonnant un air d’une musique que j’avais souvent entendue ici mais dont j’ignorais le sens. Je relâchais mes cheveux qui tombèrent en une magnifique cascade bouclée sur mes épaules, je pris un peu d’eau et je rafraîchi mon cou ainsi qu’une griffure sur mon bras, j’y étais habituée maintenant.

J’étais assise au bord de la fontaine espérant y voir le reflet de quelqu’un mais en vain…Je fût tirée de mes pensées par un bruit de branche qui craque suivi d’un grognement

Tiré de ses rêveries passagères par un bruit, en l'occurence quelqu'un ou quelquechose qui s'emmenait ( voir même deux ), Arcadio leva la tête pour à la fois apercevoir une esclave, à en juger par son teint et plus loin, des yeux brillants dans la nuit, dans un buisson. Soit on l'espionnait lui, soit elle ou encore c'était une bête qui ne savait pas dans quel pétrin elle venait de se foutre. Tant que la chose ou la 'personne' n'était pas sortit de là toutefois, il ne pouvait pas juger...

Tout était si calme il y avait à peine deux secondes! Au moin l'esclave semblait calme et ne menait pas trop de tapage, mais que faisait-elle dehors à cette heure? Arcadio n'était pas du type curieux. La seule chose qui le dérangeait, c'était qu'on vienne bouleverser son petit confort ou qu'il croit qu'un esclave tente d'échapper à son devoir ou à son maître, carrément.

- Que fais une jeune esclave dehors à cette heure tardive? demanda-t-il d'un ton calme. Il ignorait tout d'elle et ignorait qui était son maître. Il n'avait pas particulièrement envie non plus de se faire dire ses quatres vérités par qui que ce soit, déjà qu'il avait eu une journée passablement chiante...

Cela devenait de plus en plus difficile de se retrouver seul dans un château remplie de vampires et d'humains, en plus de dormir dans un dortoir avec pleins de gens. Dehors la nuit, il ne falait pas espérer être tranquille plus de 5 minutes, à moins de trouver un coin secret. C'était l'erreur d'Arcadio. La fontaine n'était pas du tout un endroit secret. Meilleure chance la prochaine fois comme on dit!

- Il y a toutes sortes de dangers la nuit. Par exemple, ce qui se cache derrière les buissons. Généralement quand on se cache, soit on veut échapper à quelqu'un, soit on veut traquer sa proie ou alors, ce n'est qu'un chat et tu as une sacré veine! plaisanta le vampire en se relevant.

Je me retourna alors et vu le vampire appuyé contre la fontaine me regardant et m’adressant la parole, il était à la fois effrayant et beau. Mais au fait que me voulait-il ? J’avais tout à fait le droit de sortir me dégourdir les jambes. Je ne comprenais pas et même au bout d’un ans passé ici pourquoi ils nous avait pris comme sclaves..Cela ne pouvait-il pas être comme dans les films où ils transformaient de jeunes demoiselles en détresse en pantins complètement givré et déluré.

-Et bien c’est très simple je repose mon esprit

Je fixa alors le vampire droit dans les yeux, je n’avais pas peur de lui et je me fichais éperdument de ce qu’il pensait et de sa présence. Mon regard lui montrait bien qu’il ne m’effrayait pas, je rattacha mes cheveux que j’avais légèrement humidifiés avec l’eau de la fontaine. Je regarda alors dans la direction du buisson que le vampire semblait flairer, il y avait deux points brillants, que cela pouvait-il être ? Mon cœur s’accéléra d’un coup, maintenant j’avais peur, peur de l’inconnu, peur de se qui pouvait sortir de là-bas.

Arcadio ne s'était jamais vraiment attardé à ce que pouvaient vivre les esclaves. Il y avait bien des limites qu'il ne franchissait pas parcontre. Il gardait un certain bon sens, pour un vampire! Il s'était déjà demandé, à l'époque où il était un tout nouveau vampire, si son sort était meilleur en tant que vampire, ou si cela aurait été préférable pour lui que son 'agresseur' le laisse à l'état d'esclavage. La réponse était claire. Il préférait nettement être vampire. C'est là qu'une petite parcelle de la terrible vérité lui éclata en pleine poire. Bon, pas beaucoup hein? Une parcelle j'ai dit! Il ne faut pas trop lui en demander!

Il avait choisit l'état de vampire plutôt que celui d'esclave. Ceux-ci, pour la plupart, devaient se laver dans des douches infectes, dormir très peu et servir un maître plus ou moin sadique, tout les jours de leurs vies. Il en avait assimilé quelques closes peu alléchantes et n'eut pas envie d'en rajouter, au fait qu'elle était dehors et non dans le château. Après tout, il ignorait même qui était son maître. S'il fallait qu'il commence à se mêler de la destinée de tous les esclaves, il n'avait pas finit et ça ne l'intéressait pas! Il l'aimait bien lui, sa petite famille vampirique!

Il alla tout de même vérifier le buisson, plus parce que ça l'énervait qu'autrechose, que quelqu'un l'épie ou qu'une bête inconnue rôde dans le secteur. Surtout que dans la forêt, il y en avait de toutes les sortes des bêtes...

- Sors de là petit voyeur! grogna-t-il en s'approchant du dit buisson. En sortit un lapin, qui s'enfuit à grands bonds. -__-' En cet instant, Arcadio se sentit vraiment con. Tout ce cinéma pour un vulgaire lapin! Mieux valait ne rien ajouter à cette scène, déjà assez honteuse merci! Il voyait ça d'ici : Oyé! Oyé! Arcadio le terrible, se bat contre dee gros méchants lapins! Grrrrr! C'est tout un vampire! Razz

- Mouais, bon... souffla-t-il tout simplement entres ses dents.

Quoi de plus mignon qu’un vampire qui montre ses crocs…Je le regardais faire avec amusement, fascination, j’étais subjuguée par son corps et son visage, je ne voyait plus ce qu’il y avait autour de moi mais je retomba très vite sur terre quand cette petite voix dans ma tête me dit ‘’il n’est pas pour toi’’. Malgré cela je le trouvais beau et il avait ce petit truc de différent des autres, il n’avait pas cet air supérieur et cela m’étonnait vraiment.

Je le regardais s’avancer en grognant en direction du buisson, mon cœur battait à deux cent, j’étais terrifiée à l’idée qu’une créature monstrueuse pouvait s’y être cachée. Je restais tranquillement assise au bord de la fontaine fixant toujours le buisson. Un instant passa avant qu’un petit lapin tout mignon ne sorte -___- j’avais eu peur d’un vulgaire lapin…Et bien, j’avais changé depuis tout ce temps, ce temps où je n’avais pas peur d’envoyer mon poing à la figure de quelqu’un qu’il soit homme ou femme.

-Bah alors on grogne contre un petit lapin inoffensif

Bien sûr je plaisantais mais lui allait-il vraiment le prendre à la plaisanterie ? Je n’en savais rien mais ce qui était sûr c’est qu’il ne pouvait pas me faire de mal ou dû moins je le croyais. Je me releva pour me diriger à nouveau vers le château, j’étais congelée et je tremblais de froid. Je regarda encore derrière moi où j’avais laissé le vampire seul et lui sourit

-Je m’appelle Amanda plus connue sous Ambre

Je continuais à avancer sachant qu’il viendrait vers moi pour me parler, je m’arrêtais alors pour regarder la lune briller toujours en chantonnant cet air qui m’était pourtant inconnu. Je me sentais seule ici malgré la présence de Jordan que je n’avais plus vu depuis un bout de temps

Je me senti envahie alors par une grande tristesse, les larmes coulaient d’elles même sur mes joues telles de petites perles de diamants, je me demandais pourquoi…pourquoi moi et pas une autre, quel était mon but ici et à quoi je pouvais bien servir.

Il n'avait pas trop envie de répondre à propos de ce lapin. Bon, c'était assez comique, mais quand vous êtes censé être une bête sanguinaire et que vous passez pour un parfait imbécile... Surtout que vous êtes un homme, ça devient franchement nul pour votre orgeuil! Il essuya donc la question et tenta de changer de sujet du mieux qu'il pu!

- Hum... Alors bonjour Amanda.
Elle continuait de marcher. Allait-il pousser le bouchon jusqu'à la suivre? C'était lui après tout qui voulait la paix depuis le début! Est-ce qu'on tente une conversation avec quelqu'un qui se présente à soit? Normalement oui! Même quand la personne s'en va après? Il y avait trop de questions inutiles dans la tête d'Arcadio. Mieux valait continuer et la suivre. De toute façon, il pourrait aller se reposer les méninges dans la douche plus tard.

- Je m'apelle Arcadio. Plus connu sous rien du tout! En fait, personne n'arrive à me trouver le moindre surnom. Imagines un peu qu'on me cherche un diminutif : Arc! Sur ce, Arc...adio, ne pu s'empêcher de rire aux éclats, dévoilant ses longues canines. Il ne se souvenait même plus de la dernière fois où il avait réellement rit de bon coeur. Des années... Le vampire toussota de ce manque de savoir vivre entre deux races et se gratta le derrière de la tête. Ils n'allaient quand même pas prendre le thé et s'échanger leurs numéros! Ahlala... Sa bonté le ratrappait sans cesse! Razz

N'empêche que ce petit moment lui avait fait du bien. En tout cas, ça faisait changement à se faire donner des coups de genoux dans les parties par une esclave qui tente de se faire la malle! Oui, oui! Ça lui était arrivé! Trois ou quatre fois plutôt qu'une! Quand je vous disais qu'il avait le don d'arriver où il y avait du grabuge, ça n'était pas une blague! La jeune femme semblait avoir froid. Lui, ne sentait strictement rien, à part la chaleur. Il n'avait jamais froid. Il ne savait pas trop quoi faire. Il en avait déjà fait beaucoup trop! Il posa donc simplement sa veste sur ses épaules sans rien dire. Il la ramènerait et prétexterait qu'il ne voulait pas qu'une esclave tombe malade et risque de ne pas pouvoir servir son maître pendant plusieurs jours. XD

C'est alors qu'il remarqua ses larmes. Il en fut très chamboulé. Il était extrêmement malalaise. Arcadio n'avait pas vécu ce genre d'émotions depuis très longtemps et à vrai dire, il ne savait plus où se mettre. Il essuya ses larmes avec ses pouces, sans mot dire, encore une fois. Il toussota une nouvelle fois et jeta à peine un regard aux gardes du château, au loin.

-Pourquoi vous trouver un surnom si votre prénom et déjà d’une grande beauté ?

Je ne savais pas ce qu’il m’arrivait, je devenais tout à coup gentille avec une race que je méprisais. Sans doute parce que lui était différent, oui différent…Il n’était pas là à me regarder avec son air supérieur, au contraire son regard avait beaucoup de douceur et cela me perturbait. Je plongea un instant mes yeux dans les siens, ils étaient magnifiques et envoûtants. Il essuya les larmes sur ma joue, au contact de ses mains froide je frémit et fermais les yeux un court instant. Son manteau sur mes épaules me portait chaud, j’étais bien, bien que quelqu’un prenne soin de moi. Malgré qu’il fût vampire je m’en fichais j’étais à l’aise et surprise de cette situation. Je me retira alors rapidement en regardant le sol

-Je…Je suis désolée

Je me sentais si confuse, si mon maître apprenait cela il me tuerait sur le champ. Tout était confus dans ma tête ; Pourquoi m’attirait-il tant ? Sans doute son côté humain qui malgré les apparences était toujours présent. J’étais si mal placée dans cette situation inhabituelle, j’allais alors m’asseoir sur les marches toujours gardant la tête baissée car maintenant j’avais peur, peur de le regarder, peur d’être attirée…Et oui les vampires on se pouvoir envoûtant qui vous attire, ils utilisent cela en général pour leur victimes. J’avais envie d’hurler mon mal-être mais qui ici me comprendrais, comment recoller les morceaux d’un cœur d’une poupée brisée et marquée par le temps. Mes larmes étaient encore plus abondantes. Je me levais alors.

-Je…Je…Enfin…Veuillez m’excuser

Je parti alors en courant, ma broche ce décrocha de mes cheveux et je laissais tomber le manteau d’Arcadio. Je ne voulais en aucun cas qu’il me voit pleurer et en même temps j’avais peur que mon maître ne se rende compte de mon absence. D’un côté j’espérais tellement qu’il me suive mais j’avais peur oui j’étais terrifiée à cette idée, je montais les marche aussi vite que je le pouvais malheureusement je manquais la dernière, je glissa alors tombant dans les escaliers, ma tête les heurta tous, une fois arrivée en bas j’étais inconsciente et un léger fil de sang coulait de ma bouche

Par la suite, tout se déroula très vite. Amanda semblait si triste et elle partit en laissant tomber la broche qu'elle avait dans les cheveux, puis le manteau d'Arcadio. Il les ramassa et leva les yeux vers le château. Les gardes devaient croire qu'il l'avait fait pleurer car ils riaient à gorges déployés et lorsqu'Arcadio arriva à leur hauteur, ils lui tapèrent sur l'épaule, comme s'il avait fait un bon coup. Arcadio leva un sourcil et entra dans le château. Il ne comprenait pas ce qui se passait.

Les portes se refermèrent avec fracas et devant lui, gisait Amanda. Du sang coulait de sa bouche. Était-elle morte? Non. En se penchant, Arcadio avait sentit son coeur battre. Il essuya de son index le sang et lècha son doigt, prit la jeune femme dans ses bras puis s'arrêta net. Il ignorait où l'emmener! Il ne pouvait pas l'apporter au dortoir des vampires, ni au dortoir des humains. Le dortoir des humains était bondé et elle devait se faire soigner. De un son maître en aurait besoin et de deux, Arcadio se sentait coupable, pour une raison inexpliquée.

Il la porta donc dans une petite pièces , en annexe à l'entrée du château, qui ne servait à rien. Il n'y avait qu'un long fauteuil où l'on peut se coucher. Il l'y coucha et vérifia ses signes vitaux, sa tête et ses membres pour voir si elle avait un ou plusieurs os de cassés. Aparemment tout allait bien. Elle devait être tombée de l'escalier. Il ne restait plus qu'à attendre qu'elle reprenne conscience. Personne ne venait jamais ici. Elle aurait le temps de se remettre.

En attendant, Arcadio tournait en rond dans la pièce. Il n'oserait plus sortir après tout ça! Non, mais c'est vrai! Tout lui arrivait toujours à lui! On aurait pu jurer que les humains attendaient qu'il sorte du dortoir pour faire quelquechose! Il finirait par être accusé de traîtrise si ça continuait comme ça! Par chance qu'il savait toujours comment s'en sortir! Il jeta un coup d'oeil à la jeune femme. Toujours rien, mais elle respirait. Il voyait son aorte pomper le sang jusqu'à son cerveau. Il s'approcha d'elle et remit sa broche dans ses cheveux. Il avait hésité entre la lui remettre et la garder, mais la garder pour quoi faire? Il n'en savait rien.

J’étais inconsciente depuis près d’une heure lorsque je repris mes esprits, j’étais dans une petite pièce sombre et sans doute pas seule, j’ouvris les yeux et aperçu deux points lumineux près de moi, je sais que cela ne pouvait être qu’Arcadio, ce dernier avait remit ma broche dans mes cheveux et avait pris soin de m’allonger correctement. J’avais la tête lourde ce qui voulait clairement dire que dans ma chute ma tête avait cogner fort contre je ne savais quoi. Je me redressais pour m’asseoir au bord du sofa, je touchais ma tête une dernière fois. J’avais envie de pleurer car tout ce qui arrivait était de ma faute

-Merci...

Je lança ça à Arcadio comme une chose normale oui oui normale. Je m’approcha de lui me repérant tant bien que mal dans le noir et me blotti dans ses bras, je ne savais pas vraiment ce que je faisais ni pourquoi je le faisais mais ce qui était sûr c’est que j’en avais envie et même très envie. Mon corps était devenu incontrôlable ; je poussais Arcadio contre une des partie dur mur, je caressais lentement son visage pouvant sentir ses canines qui dépassaient légèrement de ses lèvres. Je l’embrassais alors sans aucune gêne laissant glisser mes mains sous sa chemise, caressant son torse et pouvant sentir ses cicatrices parfois grandes parfois plus petites. Je sentais aussi ses muscles qui se contractaient. Peut-être allait-il me repousser, j’en étais quasi sûre

Avait-il déjà vécu une telle scène entre lui et une esclave? Oui, bien sûr. Purement physique, évidemment. Cette fois parcontre, il ne comprenait pas les raisons qui poussait Amanda à agir comme cela. Après avoir pleuré et s'être cogné la tête aussi durement, d'après ce qu'il avait pu constater. Tout d'un coup, elle lui sautait presque dessus pour l'embrasser et le toucher d'une façon peu chrétienne! XD

Arcadio avait toujours été friand de sensations fortes, mais il ignorait que faire en ce moment. Au début, il recula et ses yeux la regardait avec incrédulité, la tenant par les avant-bras. Est-ce qu'elle remerciait toujours les hommes de cette façon ou était-il simplement le veinard qui profiterait de son coup à la tête, alors qu'elle n'était probablement pas elle-même? Arcadio avait bien des défauts, mais profitaient rarement des gens.

- Tu ne sais pas ce que tu fais. Je ne peux pas te laisser faire ça. Écoutes, ça n'est pas que je n'ai pas envie de ça, mais toi, tu le regretteras peut-être. Je préfères que tu ailles te reposer et si jamais nous nous recroisons bientôt et que tu souhaitent réellement cela, alors ce sera différent...

Non mais écoutez-le! C'était quoi ça? Depuis quand un vampire refusait des petits câlins? Attendez, il avait bien aimé, je vous l'assures! Cependant, son peu de bonté lui disait que c'était mal ( ouais bon, mordre les gens et en faire ses esclaves, c'est quand même pire que de se laisser embrasser par l'une d'elle hein? ).

* Conscience : ta gueule. *

Alors, il la regarda longuement puis s'asseya sur le canapé, en soupirant, sa tête posée dans la paume de ses mains. Que se passait-il donc réellement? Arcadio était perdu.

-Ne t’en fais pas je suis tout à fait consciente de mes actes

Je rejoins Arcadio et me place à côté de lui, je lui caresse les cheveux pour lui montrer que ce n’étais pas grave et surtout qu’il ne devait pas s’en faire pour moi. Je suis consciente de se que je fais et Arcadio me plait vraiment. Non je ne remerciais pas tout le monde comme ça. Je le prends dans mes bras sans rien dire. Je ne voulais pas qu’il se sente obligé de faire quoi que ce soit ?

-Ma fois…

J’ai un petit sourire innocent sur les lèvres, je dépose un baiser tendre sur la joue du vampire et je prends sa main tout en la caressant du bout des doigts, là il me regarde étonné encore. Je dépose un petit baiser furtif sur ses lèvres et je redirige mon regard sur le sol. Je suis un peu perdue, j’ai peur de sa réaction en même temps c’était normal lui n’avait pas le droit de ‘’toucher’’ au esclaves des autres

(Déso mais pas d'inspi)

- Qui... Qui est donc ton maître? se risqua-t-il. S'il fallait qu'elle soit en plus l'esclave d'un vampire de la royauté, il devrait partir. Pourquoi était-elle si gentille avec lui? Souhaitait-elle simplement satisfaire une envie ou éprouvait-elle une attirance pour lui? Arcadio n'avait pas l'habittude d'embrasser une jeune femme la première fois qu'il la voyait. Encore moins de faire plus sans la connaître, au moins un minimum.

Il laissa quand même ses doigts s'entrecroiser aux siens, observant sa longue chevelure rose et foncé. Elle avait quand même un look digne d'une vampire, sans le teint laiteux. Est-ce qu'un esclave avait déjà été transformé? Il n'en avait pas souvenance. Pourquoi se le demandait-il dailleurs?

- Ça change des regards haineux quand même! Pourquoi me fais-tu don de ta sympathie Amanda?

S'il y avait quelquechose qu'il tenait de son vampirisme, c'était sa franchise. Il pasait rarement par quatres chemins et s'il avait une question qui le chicotait, il la posait généralement, sans détours. Il n'osait pas trop lui démontrer de petits signe de tendresse. Il ignorait qui était son maître et l'amour était un sentiment qu'il n'avait pas ressentit depuis des années. Il n'était pas rendu à ce stade, mais appréciait la compagnie de la jeune femme.

-Mon maître est Hadès Robins il est absent ces temps en voyage

Je ne le regarde toujours pas, mon regard est fixé au sol mais je réfléchi, je réfléchis à la suite des événements. J’ai toujours ma main dans la sienne et je la resserre un peu. Le corps d’Arcadio était glacé et cela ne me dérangeait en rien. Je me fiche de se que les autres pourraient penser mais bon. Je plonge alors mon regard dans le sien et je ne dis rien. Il me pose alors cette question. : Pourquoi tant de sympathie

-Et bien simplement parce que toi tu es différent des autres

Je continue de le regarder, je ne savais jamais comment il pouvait réagir. J’étais assise près de lui, mon corps était collé au sien, je sentais son corps glacé contre le mien. Je suis bien à ses côtés, je me sens protégée et à l’aise. Il est tellement gentil avec moi et je n’ai plus l’habitude ; Depuis que je suis ici ma vie se résume à me faire crier dessus et me faire frapper. Oui mon maître me frappait et pas qu’un peu croyez moi

Hadès. Ce qu'il craignait était donc fondé. Que lui ferait Hadès, s'il s'éprenait de son esclave? Que ferait n'importe quel autre vampire en apprenant cela? Il ne pouvait pas lui 'voler' son esclave pour en faire, hypothétiquement sa compagne, donc, la transformer, évidemment.

De toute façon, il n'en était pas rendu là. Il venait de la connaître. Toutefois, la tendresse qu'elle lui prodiguait ne lui était pas indifférente et y succomber serait si facile! Il devrait y penser longuement... Oui, parce qu'Arcadio était un grand penseur! Il se posait toujours beaucoup trop de questions! Lorsqu'une femme avait la chance ( façon de parler ) de le voir se laisser réellement aller, ce qui était extrêmement rare, elle restait la plupart du temps surprise par sa douceur et son impulsivité occasionnelle. Son côté humain et vampire se battant continuellement.

- Je ne suis pas si différent parfois. Certains se nourissent du sang des animaux. Je ne fais pas partie de cette catégorie. Je ne maltraite toutefois pas par simple plaisir. Tu... Es aussi différente des humaines que j'ai rencontré.

Arcadio se plaça face à elle et voulu sentir à nouveau la chaleur, purement humaine. Il ne souhaitait pas aller trop loin. Il était conscient qu'Hadès ne devait jamais savoir ce qui se passait, quoi que cela puisse être. Presqu'inquiet des conséquences, il passa son index froid, sur les lèvres chaudes d'Amanda, les observant dans la pénombre.

Je reste là près de lui sans vraiment savoir pourquoi mais j’en ai très envie. Je la regarde dans les yeux et il me dit alors que moi aussi j’étais différente des autres humaines mais différente en quoi ? Il n’avait pas envie de me bouffer au premier coup d’œil ? Tant mieux pour moi. Je suis toujours près de lui ma main droite dans la sienne je laissais mon pouce caresser sa main, mes yeux dans les siens je me laisserais bien aller mais je ne dois pas. Je regarde le sol

-Différente ?? Différente en quoi ??

C’est alors qu’il relève ma tête, il caresse mes lèvres avec mon index, son doigt est glacé, je ferme les yeux pour ressentir la douceur de sa main sur mon visage. Je passe le bout de mes doigts sur son visage lentement et avec douceur. Je ne sais plus trop quoi faire maintenant, j’étais rassurée mais en même temps un peu inquiète de se qui allait ce passer par la suite…Oui la suite comment allait-elle donc bien se passer ? C’était une bonne question que je me posais là mais à laquelle je n’avais pas de réponse à cela. Enfin je m’e foutais je passais un bon moment là, ici avec lui

- Déjà, tu ne m'as pas encore frappé! C'est déjà différent des autres, qui me détestent! plaisanta Arcadio, même si c'était réellement le cas!

- Ensuite... Tu as quand même réussie à me faire dire des choses que je ne dis même pas à ceux de ma race, parce qu'ils ne comprennent pas tous qu'on n'est pas obligé de violenter les humains. poursuivit-il, avec plus de sérieux.

Arcadio soupira et se leva. Il ne pouvait pas rester ici avec elle. Il appréciait de plus en plus Amanda. C'était justement ça le problème. Il préféra qu'ils se séparent pour l'heure, avant que cela n'aille plus loin. L'avenir dirait à Arcadio s'il pourrait se permettre plus que ce qu'ils avaient déjà fait. Pour l'instant, il avait peur et pour lui, et pour elle. Les conséquences d'une relation plus poussée seraient sûrement énorme et il ignorait encore s'il était capable de faire fi de ce que pensaient les autres ou de ce qu'ils pourraient leur faire.

- Crois-moi si je te dis que j'aimerais beaucoup te revoir, mais j'ignores ce qu'il se passerait si tel était le cas. Tout ce que je peux te dire, c'est que si nous nous revoyons un jour, ce serait ... Dans le couloir Est. Il y a une pièce secrète. On peut y entrer en actionnant la statue près des escaliers. J'y vais tous les jours vers 22h00...

Le vampire lui baisa la main, la releva lentement et la serra contre lui un petit moment, profitant de sa chaleur, mais pas trop... Car il ne souhaitait pas que cela éveille en lui un sentiment qui lui ferait en demander plus, tout de suite. Il espérait qu'elle comprendrait qu'il voulait vraiment qu'elle l'y rejoigne bientôt.

-Bien je t’y rejoindrais dès que le temps me le permettra

Je lui adresse un sourire en lui caressant la joue, je suis contente qu’il réagisse comme cela. Il me prend alors dans ses bras, je me blottis contre lui tout en respirant son parfum que je trouve enivrant. Je fixe ses yeux qui brillent un peu dans la pénombre, ils sont magnifiques. Je caresse son dos lentement, je ne veux pas arrêter cette étreinte si passionnée. Son corps froid contre le mien qui est brûlant.

-Je ne veux pas que cela s’arrête

Qu’est-ce que je venais de dire et pourquoi ? Sans doute parce qu’avec lui je suis bien et en sécurité. Ce n’était bien sûr pas sans penser aux conséquences que cela allait avoir. Je ne veux pas me séparer de lui-même s’il le faut. Je savoure cet instant profond. Je suis si bien, si apaisée. Quand allais-je le revoir et dans quelles conditions ? Je parcours son dos du bout des doigts, je sens que les choses changeront mais quoi ? Trop de questions auxquelles je n’avais réponse

- Moi non plus...murmura le vampire, avant de poser volontairement ses lèvres sur celles de l'humaine. Il ne voulait pas s'attarder, mais goûter à sa bouche sucrée lui rappelait une infime partie de sa vie en tant qu'humain, mais plus important encore, il lui rappelait qu'aimer était un sentiment qui était accessible aussi bien à eux, qu'aux vampires.

Ses lèvres emprisonnèrent la lèvre inférieure d'Amanda pour la dernière fois avant longtemps, du moins c'est ce qu'il croyait, puis il la souleva de terre et enfouit son visage dans le creux de son cou, huma son odeur et avant de succomber à l'envie de le mordiller, la redéposa au sol , lui jeta un dernier regard désolé et ouvrit la porte de la petite pièce.

- Pourquoi n'es-tu pas une vampire... Ce serait tellement plus facile.

Il avait pensé à haute voix, puis était sortit, la laissant là. Le pire était sûrement qu'elle était l'esclave d'Hadès. Le pire était que l'interdit attirait Arcadio, comme un aimant. Le pire, c'était qu'il ne vivrait sûrement jamais rien avec elle.

Arcadio devait faire le point. Cette rencontre avait créé en lui un tas de questionnements. Il s'était rendu dans le dortoir réservé aux vampires, s'était couché dans son lit et avait tenté de fermer l'oeil, sans succès...

Il m’embrasse d’un coup, je me laisse faire et c’est un délice. Il m’emporte dans un élan d’ivresse, dans ma bulle. Je me sens tellement bien avec lui, actuellement il compte plus que tout à mes yeux. Je ne sais pas pourquoi ni comment j’en étais arrivée là, Arcadio était l’un des premiers vampire que je rencontrais et qui était si gentil et attentionné avec moi. Je passe mes bras autour de son cou. Je fixe son regard un instant pour après l’embrasser

-Je ferais n’importe quoi pour rester longtemps avec toi

Je le regarde partir d’un air triste, je ne veux pas m’éloigner de lui du tout, sa présence m’est bénéfique. J’ai les mains jointes avec un petit sourire attristé, Je m’approche de la porte pour le regarder s’éloigner sans un mot puis il se retourne vers moi, je lui souris puis lui dis doucement que je le rejoindrais très vite et qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Je respira un bon coup puis lui dis :

-Peut-être ce serait plus simple mais peut-être que je n’aurais pas été comme ça avec toi. Je te rejoindrais ce soir promis

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